Temples de l’accumulation des marchandises, lieux du spectacle de l’innovation mais aussi de la tradition, les Expositions universelles ont concentré bon nombre des contradictions du XIXe siècle. Étaient-elles compatibles avec l’architecture moderne ?
En 1894, L’architecte belge Paul Hankar – un des trois pères de l’Art Nouveau, avec Victor Horta et Henry van de Velde – conçoit un projet de «Quartier moderne» pour l’Exposition universelle de 1897 à Bruxelles. Il le présentera également pour l’Exposition de 1900 à Paris.
Dans une architecture de fer et de verre, d’expression Art nouveau, Hankar et son complice, le décorateur Adolphe Crespin, imaginent une petite ville articulée autour d’une place publique bordée de magasins, d’hôtels et de restaurants, d’une salle d’exposition, d’une salle de théâtre ainsi que d’une salle de sports.
Le projet ne verra jamais le jour, ni à Bruxelles ni à Paris, mais donnera lieu à une intense polémique avec un projet «concurrent» de «Quartier XXe siècle», une polémique qui débouchera sur un procès que Hankar et Crespin perdront.
L'auteur s’interroge aussi sur les Expositions universelles d’une manière plus générale et sur la criante absence de l’architecture moderne en leur sein, ceci pouvant expliquer l’échec du projet d’Hankar et Crespin. Temples de l’accumulation des marchandises, lieux du spectacle de l’innovation mais aussi de la tradition, les Expositions universelles, ont concentré bon nombre des contradictions du XIXe siècle.
En 1894, L’architecte belge Paul Hankar – un des trois pères de l’Art Nouveau, avec Victor Horta et Henry van de Velde – conçoit un projet de «Quartier moderne» pour l’Exposition universelle de 1897 à Bruxelles. Il le présentera également pour l’Exposition de 1900 à Paris.
Dans une architecture de fer et de verre, d’expression Art nouveau, Hankar et son complice, le décorateur Adolphe Crespin, imaginent une petite ville articulée autour d’une place publique bordée de magasins, d’hôtels et de restaurants, d’une salle d’exposition, d’une salle de théâtre ainsi que d’une salle de sports.
Le projet ne verra jamais le jour, ni à Bruxelles ni à Paris, mais donnera lieu à une intense polémique avec un projet «concurrent» de «Quartier XXe siècle», une polémique qui débouchera sur un procès que Hankar et Crespin perdront.
L'auteur s’interroge aussi sur les Expositions universelles d’une manière plus générale et sur la criante absence de l’architecture moderne en leur sein, ceci pouvant expliquer l’échec du projet d’Hankar et Crespin. Temples de l’accumulation des marchandises, lieux du spectacle de l’innovation mais aussi de la tradition, les Expositions universelles, ont concentré bon nombre des contradictions du XIXe siècle.
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