Scandale à la cour impériale de Bokassa,l’Impératrice Catherine tombe enceinte du président Francais

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J'ai fait les choses comme Napoléon: en grand dit un jour Bokassa. Bokassa estimait avoir apporté beaucoup à ses concitoyens. Il entreprit effectivement la construction d'un stade, d'un aéroport, d'un hôpital, de routes mais, aussi, celle d'arcs de triomphe, de statues à son effigie et du palais de Berengo, dans son village natal. Bokassa prenait l'argent disponible dans les caisses de l'Etat et le dépensait, au gré de ses humeurs. Il ne supportait ni la critique, ni la contradiction. Ses ministres, ses enfants, des opposants, des journalistes ou des diplomates en firent tour à tour les frais. Des coups de canne à l'assassinat, Bokassa usa, tout au long de son règne, d'une gamme variée de répression. A Paris, les années passant, on ne parlait plus de «sautes de caractère» mais d'un «caractériel». Mais si les «frasques» du président à vie inquiétaient, elles ne semblaient pas de nature à remettre en cause les liens avec le dictateur d'un pays qu'Alexandre de Marenches, ancien patron des services secrets, qualifia de «garde-chasse privé de la République française.

L’affaire, emblématique du journalisme d'investigation et de la protection des sources d'information, débute en octobre 1979 à la suite de révélations du Canard enchaîné selon lesquelles il a été remis des diamants de grande valeur à Valéry Giscard d'Estaing, alors ministre de l'Économie et des Finances — devenu chef de l’État lorsque éclate le scandale —, ainsi qu’à des membres de sa famille et de son entourage, par le président de la République centrafricaine, Jean-Bedel Bokassa.
Bokassa vient alors d’être renversé par une intervention militaire sur ordre de Giscard d'Estaing (opération Barracuda et opération Caban).
L’affaire se poursuit avec la publication successive d'autres documents, mentionnant la remise confidentielle de diamants à Valéry Giscard d'Estaing à au moins quatre reprises, ainsi qu'à des membres de sa famille et de son entourage. Il existe toujours un débat sur la véritable valeur des diamants remis.

Empereur Bokassa 1er, Un Polygame Endurci.
L'Empereur Bokassa était un fervent pratiquant de la polygamie, il avait 17 femmes:
Seule, Catherine Martine Dengouiadé (née en 1949), mariée à Bokassa en 1964, elle fut choisie comme épouse favorite et reçue le titre d'impératrice. Leur fils, Jean-Bedel Bokassa Junior, fut désigné prince impérial héritier ;
Qui est l’Imperatrice Catherine Dengouiadé ?


Catherine sera chronologiquement la septième femme de Jean Bédel Bokassa mais non pas la dernière, car il en épousera huit autres. Qu'elles soient blondes, brunes, rousses, charnues ou menues, les femmes sont collectionnées par Bokassa comme des trophées, et il les enferme dans des palais jalousement gardés. Qu'un homme s'avise d'en regarder une d'un peu trop près, et sa fureur explose. Un jour, il tue un domestique en le frappant avec une canne. Une autre fois, il dépèce un importun à coups de chaîne. Mais devant Catherine, il apprend à filer doux. Elle réussit à dompter la bête en lui opposant un calme inouï. Il ne comprend pas
sa froideur, l'absence de son regard, ce vide étrange à la place de la terreur qu'il devrait lui inspirer. Jean Bédel se met alors à respecter cette énigme vivante.
La jeune femme n'a pourtant rien pardonné. Faute de pouvoir s'échapper, elle décide de régner et parvient à éclipser les autres épouses.
Le 4 décembre 1977, Bokassa se fait sacrer empereur façon Napoléon, grotesque dans son costume de maréchal Ney. Catherine s'arrange pour devenir sa Joséphine, même si le diadème est un fardeau. Elle y gagne en liberté.
En 1979, elle est officiellement reçue à Paris
par le couple présidentiel Giscard d'Estaing, dévalise les boutiques de l'avenue Montaigne, donne des réceptions.
Elle veut oublier la chambre conjugale nantie d'un lit rond hydraulique, avec des miroirs au plafond et un magnétoscope où le dictateur se passe en boucle La Victoire en chantant,
de Jean-Jacques Annaud.
Catherine saisit bientôt l'occasion de prendre ses distances, car la folie du tyran a atteint
son paroxysme. Il est accusé d'avoir participé au massacre d'une centaine d'enfants dans la prison de Bangui; son chef de cuisine affirme avoir servi aux membres du gouvernement un de leurs collègues, à leur insu et sur ordre direct de
Bokassa. La fin cle règne s'accélère. Catherine lui téléphone de France pour le prévenir qu'il doit impérativement abdiquer.
Il croit qu'elle le trompe avec Valéry Giscard d'Estaing.
Sa paranoïa précipite sa déchéance et son exil en Côte d'ivoire. Catherine l'y rejoindra brièvement, puis elle profitera de la débâcle
pour s'enfuir et se réfugier en Suisse. La jeune fille sage peut reprendre son chemin. Enfin seule
Catégories
Architecte Intérieur - Décorateur
Mots-clés
jean bedel bokassa, couronnement de bokassa, couronnement de charles 3

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