La Loi des Devoirs du Cœur, plus connue sous le titre des Devoirs du cœur (arabe : كتاب الهداية إلى فرائض القلوب Kitab al-Hidaya ila Fara'id al-Qulub « Guide des Devoirs du Cœur » ; hébreu: חובות הלבבות Hovot ha-Levavot ou Hovos ha-Levavos) est l’un des premiers et principaux ouvrages d’éthique juive.
Le livre a été rédigé en judéo-arabe par le juge rabbinique et philosophe Bahya ibn Paquda à Saragosse, dans la première moitié du XIe siècle. Il a été traduit un siècle plus tard en hébreu par deux savants provençaux, Yéhouda ibn Tibbon et Yossef Kimhi. C’est la traduction du premier qui a été retenue et seule une partie de la seconde nous est parvenue.
Le livre s’ouvre sur une introduction de l’auteur où celui-ci explique son objet et sa structure - travailler sur la partie "interne" du judaïsme.
Il expose brièvement les trois domaines de la sagesse, sa répartition en trois domaines (la science des créatures, la science des mesures et la science divine qui est la science suprême), les trois voies pour parvenir à réaliser la volonté de D-ieu (l’intellect, la Torah écrite et la Torah orale, comme l’a expliqué Saadia Gaon) et les deux domaines de connaissance de la Torah : celle des « devoirs incombant aux membres » et celle des « devoirs incombant aux cœurs ».
Les devoirs qui s’adressent au corps sont « visibles » (il est aisé de distinguer celui qui les observe de celui qui ne les observe pas) et sont pour partie accessibles à l’intellect et pour partie imposés par la tradition comme l’interdiction de mélanger viande et lait, laine et lin, …. Les « devoirs incombant aux cœurs » sont « cachés » et tous intelligibles ; ils comportent, comme les devoirs des membres, des prescriptions positives (croire en Dieu, créateur unique, Le servir, L’aimer, Lui et Ses serviteurs, …) et des prescriptions négatives (ne pas convoiter, ne pas tenir rancune ni se venger, …).
L’auteur a conclu au terme de ses réflexions que les devoirs du cœur ressortent de dix catégories principales. Son livre discute donc de chacun de ces principes dans un chapitre (hébreu : שער cha'ar « portique ») qui lui est consacré, ainsi qu’à ses dérivés.
1. Cha'ar ha-Yihoud (Porte de l'Unité Divine) traite de la reconnaissance de Dieu comme concepteur et créateur de toutes choses, car cette croyance fonde toute spiritualité ultérieure.
2. Cha'ar ha-Behinah (Porte de la Réflexion) traite de la distinction, tente de comprendre Dieu par Ses créations puisqu’il est impossible de Lui attacher quelqu’attribut qui soit.
3. Cha'ar Avodat Elokim (Porte de l'Adoration Divine) traite du culte qu’il convient de Lui rendre.
4. Cha'ar ha-Bita'hon (Providence divine) traite de la certitude que tout vient de Lui.
5. Cha'ar Yihoud ha-Ma'aseh (Consécration de l'Action) littéralement l'"Unité de l'Action", concerne la sincérité de l'intention.
6. Cha'ar ha-Keni'ah traite de l’humilité.
Le livre a été rédigé en judéo-arabe par le juge rabbinique et philosophe Bahya ibn Paquda à Saragosse, dans la première moitié du XIe siècle. Il a été traduit un siècle plus tard en hébreu par deux savants provençaux, Yéhouda ibn Tibbon et Yossef Kimhi. C’est la traduction du premier qui a été retenue et seule une partie de la seconde nous est parvenue.
Le livre s’ouvre sur une introduction de l’auteur où celui-ci explique son objet et sa structure - travailler sur la partie "interne" du judaïsme.
Il expose brièvement les trois domaines de la sagesse, sa répartition en trois domaines (la science des créatures, la science des mesures et la science divine qui est la science suprême), les trois voies pour parvenir à réaliser la volonté de D-ieu (l’intellect, la Torah écrite et la Torah orale, comme l’a expliqué Saadia Gaon) et les deux domaines de connaissance de la Torah : celle des « devoirs incombant aux membres » et celle des « devoirs incombant aux cœurs ».
Les devoirs qui s’adressent au corps sont « visibles » (il est aisé de distinguer celui qui les observe de celui qui ne les observe pas) et sont pour partie accessibles à l’intellect et pour partie imposés par la tradition comme l’interdiction de mélanger viande et lait, laine et lin, …. Les « devoirs incombant aux cœurs » sont « cachés » et tous intelligibles ; ils comportent, comme les devoirs des membres, des prescriptions positives (croire en Dieu, créateur unique, Le servir, L’aimer, Lui et Ses serviteurs, …) et des prescriptions négatives (ne pas convoiter, ne pas tenir rancune ni se venger, …).
L’auteur a conclu au terme de ses réflexions que les devoirs du cœur ressortent de dix catégories principales. Son livre discute donc de chacun de ces principes dans un chapitre (hébreu : שער cha'ar « portique ») qui lui est consacré, ainsi qu’à ses dérivés.
1. Cha'ar ha-Yihoud (Porte de l'Unité Divine) traite de la reconnaissance de Dieu comme concepteur et créateur de toutes choses, car cette croyance fonde toute spiritualité ultérieure.
2. Cha'ar ha-Behinah (Porte de la Réflexion) traite de la distinction, tente de comprendre Dieu par Ses créations puisqu’il est impossible de Lui attacher quelqu’attribut qui soit.
3. Cha'ar Avodat Elokim (Porte de l'Adoration Divine) traite du culte qu’il convient de Lui rendre.
4. Cha'ar ha-Bita'hon (Providence divine) traite de la certitude que tout vient de Lui.
5. Cha'ar Yihoud ha-Ma'aseh (Consécration de l'Action) littéralement l'"Unité de l'Action", concerne la sincérité de l'intention.
6. Cha'ar ha-Keni'ah traite de l’humilité.
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