Météo du Quentin Blake, meilleure plume du royaume
-------------------------------------------
Please SUBSCRIBE my YOUTUBE chanel
Merci d'avoir regardé la vidéo
Si vous trouvez cela intéressant, laissez un commentaire positif pour nous aider à naviguer sur notre chaîne.
⚠️ N'oublies pas d'activer les notifications (clique sur la petite cloche �� ☝ en haut) si tu ne veux pas rater mes futures vidéos ! ⚠️
Gros bisous, j'espère que vous allez apprécier cette vidéo, n'oubliez surtout pas de vous abonner à ma chaîne.
Merci de partager cet article sur Facebook et sur vos autres réseaux sociaux !
Un nouveau livre de Jenny Uglow, traduit de l’anglais, retrace la carrière du plus célèbre illustrateur britannique vivant, complice de Roald Dahl et artiste majeur de la littérature jeunesse mondiale. Nous avions Sempé, les Anglais ont Quentin Blake. Il fêtera ses quatre-vingt-dix ans en décembre. Chez nous, le dessin a mis un certain temps à exister par lui-même. Le texte prime sur l’image. Le Littré écrase les feutres de couleur. Ici, on ne badine pas avec les mots. L’auteur accepte d’être illustré par défaut, sur la pression de son éditeur, il a toujours peur que l’on vienne contester son magistère intellectuel, son antériorité. Il ne partage pas si facilement la gloire et ses droits. Lui devant, le créateur, l’ordonnateur de l’Histoire, l’architecte de la trame, et, pourquoi pas, derrière, au second plan, le décorateur qui ajoute une légère touche de fantaisie, quelques coloriages afin d’attirer des lecteurs supplémentaires et séduire les anachorètes du paysage. Gare au dessinateur qui aurait des envies d’égalité ! Qu’il garde bien ses distances et se satisfasse déjà d’apposer son nom sur la couverture en caractères minuscules. L’illustrateur est dans la position du collaborateur de Sarkozy. Condamné au silence et à l’oubli. Au fil des ans, la balance tend à se rééquilibrer. Nous savons pertinemment que les grands duos (écrivain/dessinateur) font les grandes œuvres. Si Goscinny et Sempé ne s’étaient pas rencontrés, le Petit Nicolas aurait sombré dans l’anonymat des bibliothèques comme tant d’autres héros de notre enfance. Au Royaume-Uni, on respecte les illustrateurs au point de les anoblir et de les barder de décorations. Ils sont comme ses anciens combattants lestés de médailles, au pied d’un monument aux morts. Ils inspirent la confiance et la sympathie, l’amour de la Nation pour services rendus. Le protocole et la mémoire sont les derniers remparts d’une société qui n’a pas encore totalement versé dans la farce et le ressentiment. Quentin Blake, né en 1932, est une institution bien vivante. Cet anticonformiste devenu un classique a été, entre autres, nommé commandeur de l’ordre de l’Empire britannique en 2005 et il a reçu le titre de Royal Designer for Industry de la Royal Society of Arts. Appelez-le «Sir» depuis qu’Elisabeth II l’a anobli en 2013. Il est donc honoré, vénéré, récompensé, on lui a octroyé toutes les plus hautes distinctions, toutes les chaires s’incline
-------------------------------------------
Please SUBSCRIBE my YOUTUBE chanel
Merci d'avoir regardé la vidéo
Si vous trouvez cela intéressant, laissez un commentaire positif pour nous aider à naviguer sur notre chaîne.
⚠️ N'oublies pas d'activer les notifications (clique sur la petite cloche �� ☝ en haut) si tu ne veux pas rater mes futures vidéos ! ⚠️
Gros bisous, j'espère que vous allez apprécier cette vidéo, n'oubliez surtout pas de vous abonner à ma chaîne.
Merci de partager cet article sur Facebook et sur vos autres réseaux sociaux !
Un nouveau livre de Jenny Uglow, traduit de l’anglais, retrace la carrière du plus célèbre illustrateur britannique vivant, complice de Roald Dahl et artiste majeur de la littérature jeunesse mondiale. Nous avions Sempé, les Anglais ont Quentin Blake. Il fêtera ses quatre-vingt-dix ans en décembre. Chez nous, le dessin a mis un certain temps à exister par lui-même. Le texte prime sur l’image. Le Littré écrase les feutres de couleur. Ici, on ne badine pas avec les mots. L’auteur accepte d’être illustré par défaut, sur la pression de son éditeur, il a toujours peur que l’on vienne contester son magistère intellectuel, son antériorité. Il ne partage pas si facilement la gloire et ses droits. Lui devant, le créateur, l’ordonnateur de l’Histoire, l’architecte de la trame, et, pourquoi pas, derrière, au second plan, le décorateur qui ajoute une légère touche de fantaisie, quelques coloriages afin d’attirer des lecteurs supplémentaires et séduire les anachorètes du paysage. Gare au dessinateur qui aurait des envies d’égalité ! Qu’il garde bien ses distances et se satisfasse déjà d’apposer son nom sur la couverture en caractères minuscules. L’illustrateur est dans la position du collaborateur de Sarkozy. Condamné au silence et à l’oubli. Au fil des ans, la balance tend à se rééquilibrer. Nous savons pertinemment que les grands duos (écrivain/dessinateur) font les grandes œuvres. Si Goscinny et Sempé ne s’étaient pas rencontrés, le Petit Nicolas aurait sombré dans l’anonymat des bibliothèques comme tant d’autres héros de notre enfance. Au Royaume-Uni, on respecte les illustrateurs au point de les anoblir et de les barder de décorations. Ils sont comme ses anciens combattants lestés de médailles, au pied d’un monument aux morts. Ils inspirent la confiance et la sympathie, l’amour de la Nation pour services rendus. Le protocole et la mémoire sont les derniers remparts d’une société qui n’a pas encore totalement versé dans la farce et le ressentiment. Quentin Blake, né en 1932, est une institution bien vivante. Cet anticonformiste devenu un classique a été, entre autres, nommé commandeur de l’ordre de l’Empire britannique en 2005 et il a reçu le titre de Royal Designer for Industry de la Royal Society of Arts. Appelez-le «Sir» depuis qu’Elisabeth II l’a anobli en 2013. Il est donc honoré, vénéré, récompensé, on lui a octroyé toutes les plus hautes distinctions, toutes les chaires s’incline
- Catégories
- Architecte Intérieur - Décorateur
- Mots-clés
- Quentin Blake, meilleure, plume
Commentaires