Pierre poilievre qui ATTAQUE MARK Carney suite à la relocalisation de son ENTREPRISE au ÉTATS-UNIS

Les conservateurs ont attaqué Mark Carney au sujet du déménagement de sa firme aux États-Unis. Carney, favori dans la course à la direction du Parti libéral, est sous le feu des critiques, notamment concernant la décision de Brookfield Asset Management de déplacer son siège social de Toronto à New York. Les conservateurs accusent Carney de privilégier les intérêts corporatifs au détriment des emplois canadiens, le qualifiant de traître. Ils soutiennent que son leadership serait aligné sur les multinationales plutôt que sur les besoins des travailleurs canadiens. L'accusation selon laquelle Carney a indirectement soutenu les politiques économiques de Donald Trump en facilitant le déménagement d'une entreprise canadienne majeure à New York a ajouté une tension politique supplémentaire. Carney a riposté, affirmant qu'il avait démissionné de son poste de président de Brookfield avant la décision officielle de déménagement et que ce dernier était un ajustement technique plutôt qu'une perte d'emplois canadiens. Cependant, les conservateurs ont produit une lettre signée par Carney en tant que président du conseil, datée du 1er décembre, approuvant le déménagement, ce qui contredit ses déclarations publiques. Michael Barrett, critique en matière d'éthique pour les conservateurs, a été particulièrement vocal, soulignant que la décision est intervenue peu après les menaces de Trump d'imposer de nouveaux tarifs au Canada. Les conservateurs utilisent cette controverse pour rallier leurs partisans, décrivant la course à la direction libérale comme une mascarade visant à installer Carney sans véritable compétition. Carney et son équipe maintiennent que le déménagement ne signifie pas une perte significative d'emplois canadiens et que Brookfield Corporation reste basée au Canada. Liam Roe, porte-parole de Carney, accuse Pierre Poilievre, chef conservateur, de craindre une confrontation électorale avec Carney et de manquer d'expertise économique. Jonathan Wilkinson, ministre des Ressources naturelles, a également défendu Carney, soulignant que les conseils d'administration ont un devoir fiduciaire envers les actionnaires. La course à la direction libérale est marquée par plusieurs candidats, dont Chrystia Freeland, Karina Gould et Frank Baylis, chacun présentant une vision différente pour le parti. Gould s'est positionnée comme une figure unificatrice, proposant d'inclure Carney dans son cabinet si elle gagne. Baylis, un homme d'affaires montréalais, met en avant son expérience dans le secteur privé. La course entre dans sa phase finale, avec le vote avancé ayant commencé mercredi. Les membres du parti ont jusqu'au 9 mars pour voter, déterminant ainsi qui succédera à Justin Trudeau. Les enjeux politiques sont élevés pour Carney, dont l'expertise économique est à la fois un atout et une cible pour les attaques conservatrices. La controverse de Brookfield est devenue un enjeu clé, les conservateurs l'utilisant pour dépeindre Carney comme un élitiste déconnecté des préoccupations des Canadiens ordinaires. Carney doit convaincre les membres libéraux que son expérience est un atout et que son leadership renforcera l'économie canadienne. Les conservateurs, quant à eux, continuent d'utiliser cette controverse pour rallier leur base et préparer le terrain pour une future élection. L'issue de cette course déterminera non seulement la direction du Parti libéral, mais aussi le paysage politique canadien pour les années à venir.#canada
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