Photographe immobilier & 600€ d’URSSAF

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Arrête de te faire plumer.

Tu crois que 600 € prélevés sur 2 600 € de chiffre d’affaires, c’est du vol ? En réalité, c’est la logique mathématique des régimes fiscaux français. Le problème, c’est que beaucoup confondent tout : micro, réel, IS, dividendes… Alors décortiquons simplement.

???? En micro : tu paies sur ton chiffre d’affaires, pas sur ton bénéfice.

- Exemple : en prestations de services BIC, c’est 21,2 % de cotisations + éventuellement 1,7 % d’impôt libératoire = 22,9 %. Sur 2 600 €, ça fait… 595 €. Tes fameux 600 €.
- Avantage : c’est simple, automatique. Inconvénient : si tu as beaucoup de frais, tu payes trop.

???? En EI au réel : ici, on calcule sur le bénéfice réel (CA – frais).

- Exemple : 2 600 € de CA – 1 200 € de frais = 1 400 € de bénéfice.
- Cotisations et impôt portent sur 1 400 €, pas sur 2 600 €. Donc plus juste, mais plus complexe.

???? En société à l’IS (EURL/SASU) : tu sépares l’argent “en boîte” et l’argent “dans ta poche”.

- Tu peux laisser du cash derrière le “barrage IS” (15–25 %) pour investir.
- Si tu te verses un salaire : URSSAF (charges sociales).
- Si tu te verses un dividende : flat tax 30 %. Mais attention : en EURL, une grosse partie des dividendes peut aussi subir des cotisations sociales (piège des 10 %).

???? Comparaison simple :

- Micro = paie toujours un % de ton CA.
- Réel = paie sur ton vrai bénéfice.
- IS = tu choisis combien tu sors (salaire, dividendes).

Bref, 600 € sur 2 600 €, ce n’est pas un bug. C’est juste le fonctionnement normal du régime micro. La vraie question : est-ce que c’est encore le plus rentable pour toi ?