Le château des Beauvau-Craon, dit château d'Haroué ou palais d'Haroué, est un château du XVIIIe siècle situé dans une petite vallée au centre du village français d'Haroué, dans le Saintois, au sud de Nancy (département de Meurthe-et-Moselle) en France.
Il a été construit entre 1720 et 1729 par Germain Boffrand, pour Marc de Beauvau-Craon, connétable de Lorraine puis vice-roi de Toscane.
De manière surprenante, l'architecte a dû intégrer dans ses plans les quatre tours et les douves d'un château médiéval plus ancien et qui fut la propriété du marquis François de Bassompierre né en 1579.
Cette pratique est exceptionnelle pour la période classique ; le château présente d'autres particularités amusantes qui, selon la tradition, évoquent la composition d'une année :
• 365 fenêtres (soit autant que de jours dans l'année) ; (d'autres très grands châteaux revendiquent cette particularité) ;
• 52 cheminées (pour les semaines) ;
• 12 tours (pour les mois) dont plusieurs sont incluses dans les bâtiments ;
• 4 ponts (pour les saisons) franchissant les douves.
La décoration a été en grande partie confiée à d'éminents artistes lorrains : Jean Lamour (1698-1771) pour les grilles, les balcons, et la rampe d'escalier, Pillement (1698-1771) pour le décor peint d'une des tours, Barthélemy Guibal (1699-1757), sculpteur des fontaines de la place Stanislas à Nancy pour la statuaire.
Le parc à la française a été dessiné par l'architecte-décorateur Emilio Terry et les paysagistes Achille et Henri Duchêne
Il est aujourd'hui possédé et habité par les descendants du prince Marc de Beauvau-Craon, sa fille Marie Isabelle Cristina Adèle Gracie et ses enfants dont Minnie de Beauvau-Craon.
Chef-d’œuvre du siècle des Lumières, le château de Haroué surnommé « le petit Chambord Lorrain » est situé dans une petite vallée au centre du village français de Haroué, dans le Saintois, au sud de Nancy.
Le château actuel correspond au troisième état de cet édifice apparu dès le Moyen Âge. Le site présentait en effet un intérêt stratégique qui justifie d’y construire très tôt une forteresse, détruite au XVème siècle par Antoine de Vaudémont.
La famille Bassompierre, au XVIème siècle, reconstitua le domaine et transforma l’ancienne maison forte en un palais de la Renaissance. Œuvre de l’architecte Nicolas La Hiere, il intégrait dans ses plans les quatre tours et les douves du château médiéval.
Mais au début du XVIIIème siècle, le château est à nouveau en ruine.
Grand connétable de Lorraine et proche du duc Léopold, Marc de Beauvau-Craon s’éprend du lieu. Il demande à l’architecte Germain Boffrand d’y bâtir sa résidence familiale. Pour le décor, Boffrand fait appel aux meilleurs artistes de son temps.
Le château appartient à la même famille princière, les Beauvau-Craon, depuis sa construction, c’est-à-dire depuis huit générations. Il témoigne du goût et de l’art de vivre d’une famille de la haute noblesse de Lorraine et il y règne une atmosphère chaleureuse
Il a été construit entre 1720 et 1729 par Germain Boffrand, pour Marc de Beauvau-Craon, connétable de Lorraine puis vice-roi de Toscane.
De manière surprenante, l'architecte a dû intégrer dans ses plans les quatre tours et les douves d'un château médiéval plus ancien et qui fut la propriété du marquis François de Bassompierre né en 1579.
Cette pratique est exceptionnelle pour la période classique ; le château présente d'autres particularités amusantes qui, selon la tradition, évoquent la composition d'une année :
• 365 fenêtres (soit autant que de jours dans l'année) ; (d'autres très grands châteaux revendiquent cette particularité) ;
• 52 cheminées (pour les semaines) ;
• 12 tours (pour les mois) dont plusieurs sont incluses dans les bâtiments ;
• 4 ponts (pour les saisons) franchissant les douves.
La décoration a été en grande partie confiée à d'éminents artistes lorrains : Jean Lamour (1698-1771) pour les grilles, les balcons, et la rampe d'escalier, Pillement (1698-1771) pour le décor peint d'une des tours, Barthélemy Guibal (1699-1757), sculpteur des fontaines de la place Stanislas à Nancy pour la statuaire.
Le parc à la française a été dessiné par l'architecte-décorateur Emilio Terry et les paysagistes Achille et Henri Duchêne
Il est aujourd'hui possédé et habité par les descendants du prince Marc de Beauvau-Craon, sa fille Marie Isabelle Cristina Adèle Gracie et ses enfants dont Minnie de Beauvau-Craon.
Chef-d’œuvre du siècle des Lumières, le château de Haroué surnommé « le petit Chambord Lorrain » est situé dans une petite vallée au centre du village français de Haroué, dans le Saintois, au sud de Nancy.
Le château actuel correspond au troisième état de cet édifice apparu dès le Moyen Âge. Le site présentait en effet un intérêt stratégique qui justifie d’y construire très tôt une forteresse, détruite au XVème siècle par Antoine de Vaudémont.
La famille Bassompierre, au XVIème siècle, reconstitua le domaine et transforma l’ancienne maison forte en un palais de la Renaissance. Œuvre de l’architecte Nicolas La Hiere, il intégrait dans ses plans les quatre tours et les douves du château médiéval.
Mais au début du XVIIIème siècle, le château est à nouveau en ruine.
Grand connétable de Lorraine et proche du duc Léopold, Marc de Beauvau-Craon s’éprend du lieu. Il demande à l’architecte Germain Boffrand d’y bâtir sa résidence familiale. Pour le décor, Boffrand fait appel aux meilleurs artistes de son temps.
Le château appartient à la même famille princière, les Beauvau-Craon, depuis sa construction, c’est-à-dire depuis huit générations. Il témoigne du goût et de l’art de vivre d’une famille de la haute noblesse de Lorraine et il y règne une atmosphère chaleureuse
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- Architecte Intérieur - Décorateur
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