L’architecture de la voie – Histoire et théories
Nos paysages revêtus de goudron et d’asphalte, sillonnés de routes, d’artères et de périphériques, forceraient la pensée à n’envisager, de la
« voie », que les aspects technique et fonctionnel. C’est pourtant une autre de ses dimensions, plus inattendue, que révèle Eric Alonzo lors de cet impromptu. Élevée au statut d’objet d’architecture, indissociable d’une quête du Beau, la voie n’y est plus l’affaire des seuls ingénieurs. Monumentale, sublime ou pittoresque, dédiée à la flânerie piétonne, aux cavalcades ou au trafic automobile, elle est aussi celle de l’architecte, du paysagiste et de l’urbaniste.
À la lumière des trois paradigmes de l’édifié, du jardin et du flux, cette traversée du temps long, de l’Antiquité romaine jusqu’aux dispositifs les plus actuels, revient sur l’évidence des tracés — chemin, parkway, Autobahn, rail… — et en restitue l’épaisseur historique et théorique. Tout en exhumant une tradition qui unissait les savoirs et les métiers liés à l’aménagement, Eric Alonzo démontrera combien la voie est un élément permanent et constitutif du paysage, capable, à ce titre, de s’adapter aux reliefs, virages et perspectives de l’Histoire.
Eric Alonzo
Né à Castres en 1973, Éric Alonzo est architecte DPLG, professeur et docteur en architecture.
Après avoir fait paraître en 2005 un ouvrage sur la généalogie du rond-point (Du rond-point au giratoire), il publie en 2018 L’Architecture de la voie, histoire et théories. Ce livre est issu de sa thèse de doctorat soutenue en 2013 et distinguée en 2017 par le First European Prize Manuel de Solà-Morales qui récompense la meilleure thèse en urbanisme d’Europe.
À I’École d’architecture de la ville & des territoires (Université Gustave Eiffel), il dispense un cours sur l’histoire des infrastructures et codirige le DSA d’architecte-urbaniste. Membre de l’Observatoire de la condition suburbaine (OCS, UMR AUSser 3329), il a fondé en 2010 avec Sébastien Marot, la publication périodique Marnes, document d’architecture et codirige depuis 2020 la chaire partenariale « le littoral comme territoire de projets ».
Il dispense par ailleurs des enseignements à l’École des Ponts ParisTech.
Éric Alonzo est nommé à l’été 2020, membre associé de la Mission régionale d’autorité environnementale d’Île-de-France (Conseil général de l’environnement et du développement durable) et intervient par ailleurs régulièrement au titre d’expert pour les ministères en charge de l’urbanisme et de l’enseignement supérieur.
Les impromptus
Au grè d’heureux hasards, seront invité•es architectes, artistes, philosophes..croisé•es à l’improviste, à venir parler de leur pratique avec les étudiant•es au sein des ateliers.
Liens
Editions Parenthèses
Nos paysages revêtus de goudron et d’asphalte, sillonnés de routes, d’artères et de périphériques, forceraient la pensée à n’envisager, de la
« voie », que les aspects technique et fonctionnel. C’est pourtant une autre de ses dimensions, plus inattendue, que révèle Eric Alonzo lors de cet impromptu. Élevée au statut d’objet d’architecture, indissociable d’une quête du Beau, la voie n’y est plus l’affaire des seuls ingénieurs. Monumentale, sublime ou pittoresque, dédiée à la flânerie piétonne, aux cavalcades ou au trafic automobile, elle est aussi celle de l’architecte, du paysagiste et de l’urbaniste.
À la lumière des trois paradigmes de l’édifié, du jardin et du flux, cette traversée du temps long, de l’Antiquité romaine jusqu’aux dispositifs les plus actuels, revient sur l’évidence des tracés — chemin, parkway, Autobahn, rail… — et en restitue l’épaisseur historique et théorique. Tout en exhumant une tradition qui unissait les savoirs et les métiers liés à l’aménagement, Eric Alonzo démontrera combien la voie est un élément permanent et constitutif du paysage, capable, à ce titre, de s’adapter aux reliefs, virages et perspectives de l’Histoire.
Eric Alonzo
Né à Castres en 1973, Éric Alonzo est architecte DPLG, professeur et docteur en architecture.
Après avoir fait paraître en 2005 un ouvrage sur la généalogie du rond-point (Du rond-point au giratoire), il publie en 2018 L’Architecture de la voie, histoire et théories. Ce livre est issu de sa thèse de doctorat soutenue en 2013 et distinguée en 2017 par le First European Prize Manuel de Solà-Morales qui récompense la meilleure thèse en urbanisme d’Europe.
À I’École d’architecture de la ville & des territoires (Université Gustave Eiffel), il dispense un cours sur l’histoire des infrastructures et codirige le DSA d’architecte-urbaniste. Membre de l’Observatoire de la condition suburbaine (OCS, UMR AUSser 3329), il a fondé en 2010 avec Sébastien Marot, la publication périodique Marnes, document d’architecture et codirige depuis 2020 la chaire partenariale « le littoral comme territoire de projets ».
Il dispense par ailleurs des enseignements à l’École des Ponts ParisTech.
Éric Alonzo est nommé à l’été 2020, membre associé de la Mission régionale d’autorité environnementale d’Île-de-France (Conseil général de l’environnement et du développement durable) et intervient par ailleurs régulièrement au titre d’expert pour les ministères en charge de l’urbanisme et de l’enseignement supérieur.
Les impromptus
Au grè d’heureux hasards, seront invité•es architectes, artistes, philosophes..croisé•es à l’improviste, à venir parler de leur pratique avec les étudiant•es au sein des ateliers.
Liens
Editions Parenthèses
- Catégories
- Architecte
Commentaires