Un jeune homme âgé de 22 ans, Elhadj Mamoudou Barry, originaire de Dalaba, a été tué hier dimanche, 30 avril 2023, au quartier Wanindara, dans la commune de Ratoma, aux environs de 23 heures. Selon sa mère Roughiatou Barry, interrogée au lendemain du drame par un journaliste de Guineematin.com, son fils était allé chercher son jeune frère au bord de la route avant de se faire percuter par un pick-up d’hommes en uniforme qui lui aurait marché.
Des informations recueillies sur place indiquent qu'au départ, il n'y avait pas de manifestation dans le quartier. C'est suite à l'écho de la manifestation de Hamdallaye que des agents des forces de l’ordre sont venus s'installer nuitamment à Wanindara pour parer à toute manifestation.
Ce lundi matin, c'est entre tristesse et consternation que Roughiatou Barry, la mère de feu Elhadj Mamoudou Barry, s'est exprimée sur les circonstances de la mort de son fils qui souffrait déjà d'épilepsie. « Hier nuit, mon fils Elhadj Mamoudou est sorti pour acheter à manger. Il est revenu à la maison et il m'a appelé pour qu'on mange. Je suis sortie, on a mangé ensemble. Quand on a fini, il est sorti de la cour. Quelques temps après, j'ai entendu des cris et je suis allée le chercher lui et son petit frère. En sortant, j'ai rencontré son petit frère qui était avec ses amis. Je lui ai dit de rentrer à la maison en lui demandant où est son grand frère ? Il m'a dit que son frère est vers la grande route. J'ai continué pour aller chercher mon fils, mais je ne l'ai pas retrouvé. À mon retour à la maison, ça a trouvé déjà qu'un pick-up est venu et les gens ont commencé à se disperser. C'est en ce moment qu'ils ont percuté mon fils. Je n'ai pas pu identifier l'unité parce que je n'ai pas vu le pick-up. Mais on m'a raconté. Je ne sais pas si c'était une manifestation, mais j'étais ressorti chercher mon fils quand j'ai entendu des cris. Il s'appelle Elhadj Mamoudou, il avait 22 ans. Il souffrait de l'épilepsie et ça, depuis l'enfance (...). Je ne savais pas que c'était son dernier jour. Je ne savais pas que c'est quelqu'un qui n'avait pas longue vie… ».
En outre, dame Roughiatou Barry a demandé que le corps de son fils lui soit restitué parce qu'elle dit n'avoir pas confiance au sérieux des enquêtes qui se feront. « Quand l'acte s'est passé, les jeunes du quartier ont veillé sur le corps jusqu'à 4h-5h en attendant l'arrivée des autorités. C'est à ce moment que des agents sont venus en tirant des balles réelles et des gaz lacrymogènes, les jeunes se sont dispersés, les agents ont pris le corps et ils sont partis. La famille n'a pas rencontré les autorités mais sûrement ce matin, la famille est partie chercher le corps. Ce que je demande, qu'on nous restitue le corps. Parce que je n'ai pas confiance à l'aboutissement d'une quelconque enquête. Ceux qui l'ont tué, c'est entre eux et Dieu. Je m'en remets à Dieu », a-t-elle laissé entendre.
Des informations recueillies sur place indiquent qu'au départ, il n'y avait pas de manifestation dans le quartier. C'est suite à l'écho de la manifestation de Hamdallaye que des agents des forces de l’ordre sont venus s'installer nuitamment à Wanindara pour parer à toute manifestation.
Ce lundi matin, c'est entre tristesse et consternation que Roughiatou Barry, la mère de feu Elhadj Mamoudou Barry, s'est exprimée sur les circonstances de la mort de son fils qui souffrait déjà d'épilepsie. « Hier nuit, mon fils Elhadj Mamoudou est sorti pour acheter à manger. Il est revenu à la maison et il m'a appelé pour qu'on mange. Je suis sortie, on a mangé ensemble. Quand on a fini, il est sorti de la cour. Quelques temps après, j'ai entendu des cris et je suis allée le chercher lui et son petit frère. En sortant, j'ai rencontré son petit frère qui était avec ses amis. Je lui ai dit de rentrer à la maison en lui demandant où est son grand frère ? Il m'a dit que son frère est vers la grande route. J'ai continué pour aller chercher mon fils, mais je ne l'ai pas retrouvé. À mon retour à la maison, ça a trouvé déjà qu'un pick-up est venu et les gens ont commencé à se disperser. C'est en ce moment qu'ils ont percuté mon fils. Je n'ai pas pu identifier l'unité parce que je n'ai pas vu le pick-up. Mais on m'a raconté. Je ne sais pas si c'était une manifestation, mais j'étais ressorti chercher mon fils quand j'ai entendu des cris. Il s'appelle Elhadj Mamoudou, il avait 22 ans. Il souffrait de l'épilepsie et ça, depuis l'enfance (...). Je ne savais pas que c'était son dernier jour. Je ne savais pas que c'est quelqu'un qui n'avait pas longue vie… ».
En outre, dame Roughiatou Barry a demandé que le corps de son fils lui soit restitué parce qu'elle dit n'avoir pas confiance au sérieux des enquêtes qui se feront. « Quand l'acte s'est passé, les jeunes du quartier ont veillé sur le corps jusqu'à 4h-5h en attendant l'arrivée des autorités. C'est à ce moment que des agents sont venus en tirant des balles réelles et des gaz lacrymogènes, les jeunes se sont dispersés, les agents ont pris le corps et ils sont partis. La famille n'a pas rencontré les autorités mais sûrement ce matin, la famille est partie chercher le corps. Ce que je demande, qu'on nous restitue le corps. Parce que je n'ai pas confiance à l'aboutissement d'une quelconque enquête. Ceux qui l'ont tué, c'est entre eux et Dieu. Je m'en remets à Dieu », a-t-elle laissé entendre.
- Catégories
- Acheter Maison à acheter
Commentaires