Quand on demande à la jeune architecte monténégrine Svetlana Kana Radević de construire un grand hôtel dans la capitale Podgorica, elle refuse les standards soviétiques et descend elle-même vers la rivière Morača. Elle ramasse ses pierres à la main, les intègre dans les murs, mêlant béton brut et mémoire minérale. L’hôtel devient un manifeste. Certains crient au scandale, d'autres y voient une poésie architecturale. Aujourd’hui, ce bâtiment inspire une nouvelle génération — preuve qu’un simple choix de matériaux peut faire entrer l’identité locale dans le béton.
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