Lundi 28 novembre 2022 à 19h
Autour de l’exposition « Pierre-Louis Faloci. Une écologie du regard »
Les Entretiens de Chaillot sont des conférences mensuelles d’un architecte, d’un urbaniste ou d’un paysagiste, français ou étranger, sur ses réalisations et ses projets, sa pensée, sa démarche, ses méthodes.
« La disparition récente de Bruno Latour nous laisse orphelins d’une pensée profonde sur le devenir de la planète, même si son discours sur la question de la modernité est discutable. Il a parfaitement explicité la différence entre la transformation très longue de la planète depuis son origine et l’accélération prodigieuse de la sédimentation liée à l’activité humaine en deux siècles. Cela a créé une notion de catastrophe artificielle extrêmement rapide par rapport aux transformations lentes et naturelles qui ont précédé. Il a montré dans cette accélération prodigieuse une mondialisation de l’acte de construire, de transformer le paysage, de multiplier les réseaux et d’utiliser, dans un déni total, des énergies ultra dangereuses et nocives. Cette critique sur l’état de la planète s’est généralisée sur le concept d’anthropocène, qui superpose une géologie façonnée par l’homme à une géologie naturelle. »
Autour de l’exposition « Pierre-Louis Faloci. Une écologie du regard »
Les Entretiens de Chaillot sont des conférences mensuelles d’un architecte, d’un urbaniste ou d’un paysagiste, français ou étranger, sur ses réalisations et ses projets, sa pensée, sa démarche, ses méthodes.
« La disparition récente de Bruno Latour nous laisse orphelins d’une pensée profonde sur le devenir de la planète, même si son discours sur la question de la modernité est discutable. Il a parfaitement explicité la différence entre la transformation très longue de la planète depuis son origine et l’accélération prodigieuse de la sédimentation liée à l’activité humaine en deux siècles. Cela a créé une notion de catastrophe artificielle extrêmement rapide par rapport aux transformations lentes et naturelles qui ont précédé. Il a montré dans cette accélération prodigieuse une mondialisation de l’acte de construire, de transformer le paysage, de multiplier les réseaux et d’utiliser, dans un déni total, des énergies ultra dangereuses et nocives. Cette critique sur l’état de la planète s’est généralisée sur le concept d’anthropocène, qui superpose une géologie façonnée par l’homme à une géologie naturelle. »
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