Ancré à Lille et travaillant à la fois en France et en Belgique, l’Atelier Hart Berteloot développe depuis dix ans une importante approche en matière de transformation de bâtiments, souvent issus de l’architecture moderne. Menés dans des territoires périurbains à l’économie incertaine, leurs projets portent une attention particulière à l’histoire sociale et architecturale de ces lieux, et ce, toujours avec une dimension économique forte.
Sur ce terrain de jeu difficile, l’Atelier revendique au contraire d’autant plus vigoureusement la qualité de l’architecture. La structure y tient une présence forte, avec une prédilection pour celles qui sont laissées visibles, dont le dessin rappelle parfois les squelettes métalliques de Mies van der Rohe. Poteaux cruciformes, nappe de caissons en plafond… ce langage transposé très souvent au bois accuse les épaisseurs et façonne des géométries habitables. Viennent ensuite les matériaux, les filières courtes de préférence. La sélection puise souvent dans l’éventail des produits standard, budget oblige, mais l’atelier propose d’en donner une lecture savante, en soignant particulièrement le détail de leur exécution sur chantier. Ainsi le parpaing, récurrent dans de nombreux projets, n’est-il jamais enduit ou badigeonné, mais calepiné avec autant de soin qu’une pierre pour lui donner une légitimité et une force expressive.
Au fil des réalisations, l’atelier poursuit un même objectif : faire l’économie des finitions – enduits, peintures, carrelage – qui parasitent l’essence du projet, nécessitent un entretien et grèvent une somme que l’on pourrait destiner à un jardin, à des surfaces en plus, à un programme qui s’enrichit...
Récemment, l’Atelier Hart Berteloot a été nominé pour le prix Mies Van der Rohe, avec la transformation de deux halles Perret en conservatoire de musique à Montataire, et il a été lauréat, avec l’agence belge V+, du Grand Prix d’architectures 2021 pour le pôle culturel Le Pont des arts, à Marcq-en-Barœul.
Heleen Hart et Mathieu Berteloot achèvent actuellement le chantier de la transformation de la Maison du peuple de Saint-Priest et viennent d’être lauréats pour la transformation en centre d’art de l’ancien terminal maritime sur le quai Southampton, au Havre.
Sur ce terrain de jeu difficile, l’Atelier revendique au contraire d’autant plus vigoureusement la qualité de l’architecture. La structure y tient une présence forte, avec une prédilection pour celles qui sont laissées visibles, dont le dessin rappelle parfois les squelettes métalliques de Mies van der Rohe. Poteaux cruciformes, nappe de caissons en plafond… ce langage transposé très souvent au bois accuse les épaisseurs et façonne des géométries habitables. Viennent ensuite les matériaux, les filières courtes de préférence. La sélection puise souvent dans l’éventail des produits standard, budget oblige, mais l’atelier propose d’en donner une lecture savante, en soignant particulièrement le détail de leur exécution sur chantier. Ainsi le parpaing, récurrent dans de nombreux projets, n’est-il jamais enduit ou badigeonné, mais calepiné avec autant de soin qu’une pierre pour lui donner une légitimité et une force expressive.
Au fil des réalisations, l’atelier poursuit un même objectif : faire l’économie des finitions – enduits, peintures, carrelage – qui parasitent l’essence du projet, nécessitent un entretien et grèvent une somme que l’on pourrait destiner à un jardin, à des surfaces en plus, à un programme qui s’enrichit...
Récemment, l’Atelier Hart Berteloot a été nominé pour le prix Mies Van der Rohe, avec la transformation de deux halles Perret en conservatoire de musique à Montataire, et il a été lauréat, avec l’agence belge V+, du Grand Prix d’architectures 2021 pour le pôle culturel Le Pont des arts, à Marcq-en-Barœul.
Heleen Hart et Mathieu Berteloot achèvent actuellement le chantier de la transformation de la Maison du peuple de Saint-Priest et viennent d’être lauréats pour la transformation en centre d’art de l’ancien terminal maritime sur le quai Southampton, au Havre.
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